hourra pour moi

- un article sur mesure pour la plus grande des paresseuses (qui donc?) par moi (http://helly.canalblog.com) - qu'ont en commun pâques, une fenêtre, le soccer et les cravates? apparament, rien. pourtant, en y réfléchissant bien, on peut leur trouver un minime point commun ; ils sont là, dans ton esprit, quand tu divagues. je suis ici libre de parler de n'importe quoi, mais comme tu me l'as demandé, j'écrirai un article sur pâques, sur les fenêtres, les cravates, le soccer. Tout commence à pâques, dimanche d'avril, fête des chocolats. Je regarde à la fenêtre, il fait soleil. assez beau même, pour un mois d'avril. On part dans 5 minutes, mon père (qui ne portera jamais de cravate, de veston ou même de chemise, quoi qu'on en pense) et moi attendons dans l'entrée de garage, comme d'habitude. C'est dimanche, il n'y a pas beaucoup de trafic et nous arrivons rapidement à Laval. ma tante, mes oncles, mes cousins, mes grands-parents et 2 perruches nous attendent, on commence à préparer le brunch. je me demande pourquoi les fêtes (sauf Noel) sont toujours fêtées sous forme de brunch, chez nous. c'est hyper pas pratique, parce que ça nous oblige à ne pas trop déjeuner (pour pas être bourrés), et après, comme ça se finit vers 3 heures, on a plus faim pour souper. non, vraiment pas intelligent. Je ne me rappelle plus ce que l'on mange, mais je sais qu'on mange. tout tourne autour de la nourriture, il y a de la tarte tatin de mon oncle au dessert. entre la préparation du repas, le repas, le départ, on parle. On parle d'un peu de tout, mes cousins jouent au soccer, j'ai pas de but alors je m'enmerde. et ça a toujours été comme ça parce que dans ma famille, c'est divisé en 2: les adultes vs les enfants. le côté des enfants est assez maigre; il ne contient que mes 2 cousins (7 et 10 ans) ainsi que moi, partiellement. lorsque les rencontres se font chez eux, mes cousins font leurs affaires ; ils jouent à l'ordi ou au soccer. quand les rencontres se font chez moi, mes cousins s'enmerdent ; ils jouent au game boy ou regardent la télé. je ne sais pas jusqu'à quelle heure nous restons chez eux, mes grands-parents partent avant 6 heures, mon oncle reste à dormir parce qu'il habite à québec. chez moi, on considère la routine comme une amie. On l'apprivoise, on s'y habitue, puis on finit par ne plus la voir du tout. et pourtant, elle est toujours là, à chacun de nos repas, tous les soirs, tous les matins. tellement qu'on finit par ne plus pouvoir s'en passer, tellement qu'avant chaque journée avec la famille, je peux dire exactement ce que nous allons faire et l'ordre dans lequel nous allons le faire. et ça me plait. c'est dimanche soir, il y a encore moins de trafic qu'à l'allée, nous rentrons à la maison, le ventre mi-plein et la tête bien remplie. je vais aux toilettes, prends un petit bout de mon cochon au chocolat blanc en passant, et cours me coucher.

Comments

[jea]

ouais je sais.

[helly]

non, c'est pas vrai : « Tout commence à pâques, dimanche d'avril, fête des chocolats. Je regarde à la FENÊTRE, il fait soleil. assez beau même, pour un mois d'avril.»

[jea]

impressionnant.
mais t'as oublié les fenêtres, beuh.

omg, quand je repense à fredou! ça fait longtemps que je l'ai pas vu, celui-là. quelle fête, alors.
j'habite en haut de chez toi.